lundi 31 mars 2014

The Bad Plus au Bozar

The Bad Plus est un trio de jazz américain formé du pianiste Ethan Iverson, du contrebassiste Reid Anderson et du batteur David King. Le trio est connu pour ses reprises de chansons ou morceaux populaires, et pour ses performances Live.

 
The Bad plus. Everybody want's to rule the World - 2008, à Sidney au Basement Night club


Le groupe se produit dès ce mercredi 2 avril au Bozar ( voir l'annonce du concert ) qui présente l'évenement comme suit : 


Cela fait déjà 12 ans que Reid Anderson, Ethan Iverson et David King - formant ensemble The Bad Plus - se sont affranchis du jazz conventionnel, qu’ils mêlent à des influences venues du pop et du rock. Leur travail sans concession a souvent donné lieu à des controverses alors que leur musique originale, typique, les a propulsés à l’avant-garde d’un mouvement instrumental qui plaisait au public d’initiés comme au grand public. Le groupe jouit d’une notoriété importante grâce à ses reprises de Nirvana, Pink Floyd, Ornette Coleman, David Bowie… Durant son concert à Bruxelles, The Bad Plus interprète des morceaux de tous ses CD.

Notre médiathèque possède plusieurs CD de ce groupe :
 the Bad Plus sur Facebook


samedi 29 mars 2014

blogs et bibliothèques publiques

Ma participation à l'apéro numérique du 28 mars, m'a amené à réfléchir sur les implications du blog en bibliothèque public. Voici l'essentiel de mon exposé du 28 mars

Les bibliothèques utilisent souvent le blog comme outil de promotion de leurs services . Le blog complète les modes de diffusion classique, comme le catalogue en ligne ou les sites web de présentation de la bibliothèque. Plus personnel et souvent plus créatif, le blog s'adapte bien aux changements culturels induits par l'ère numérique.

Nous vivons une période de mutation, l'informatique est devenue banale, l'internet est omniprésent et s'impose comme un quasi monopole radical comme mode de communication, les supports numériques tendent à supplanter le support papier, les outils numériques mobiles – de l'ordinateur portable au smartphone en passant par les tablettes tactiles - suscitent de nouveaux usages et mode de consommation culturelle. La visibilité des bibliothèques publiques sur ces nouveaux médias devient un enjeu essentiel si elles veulent être un acteur réel de transition entre l'ère du papier et l'ère numérique. Le bibliothécaire voit son rôle changer à mesure que la bibliothèque devient un lieu de convergence de divers publics et divers acteurs, autour d'activités plurielles dans lesquelles le prêt du livre (ou du media audiovisuel) s'accompagne d'autres activités : conférences, ateliers d'écriture ou de lecture, heure du conte, spectacles et rencontres culturelles, animations diverses.

Comme institution la bibliothèque dispose de plusieurs solutions pour assurer sa visibilité sur le web. Dans la palette des outils disponibles le blog apparaît comme une solution tout à fait appropriée par la rapidité et la facilité de sa mise en oeuvre. Le blog semble supplanté, pour certains, par le développement des réseaux sociaux mais reste une activité importante dans de nombreuses bibliothèques

Le blog réunit les avantages de l'auto-publication (analogue au site web classique) et de l'interactivité caractérisant les forums et les outils de communication collective. Mais au contraire des forums qui sont semi-privés, le blog est public. 

Un des caractères propre au blog est la présentation "antéchronologique" des apports : le "post" le plus récent apparaissant en premier, les plus anciens étant progressivement archivés chronologiquement. Des systèmes d'attribution de descripteurs (mots clefs) permet souvent un affichage thématique. Enfin, la possibilité de publier des commentaires, avec ou sans modération préalable, permet une interactivité avec le public.

Ainsi le blog, par son caractère calendaire, est bien adapté à la tenue on line d'un journal. Il permet une auto-présentation de soi, une mise en scène autobiographique ou intellectuelle centrée sur l'individualité de l'auteur. 
 
En quoi dans ce cas le blog pourrait être utile à une institution ? ou comment un bibliothécaire, dans le cadre professionnel, peut utiliser le blog au service de son institution et de ses usagers ? En quoi le blog est-il une solution adaptée aux bibliothèques ?
Le blog est une forme d'auto-édition (qui ne passe pas par la validation d'un tiers - éditeur) qui s'inscrit dans la durée (présentation antéchronologique) et qui est validée par la reconnaissance publique à la fois d'autres blogueurs et par les lecteurs. La conquête et la fidélisation d'un public est donc un enjeu essentiel pour la plupart des blogueurs, même si certains d'entre eux ne se préoccupent que peu de cet aspect : le blog étant dans ce un support de méditation, ou d'expression quelque peu narcissique, une forme de journal intime livrée au regard d'un public abstrait. Mais la plupart du temps, le blogueur recherche ses commentateurs. 
 
Le blogueur mobilise lui-même son audience en effectuant un travail relationnel soutenu : présence comme commentateur dans d'autres blogs (si tu ne lis (et ne commente) pas, tu ne seras jamais lu), échanges de liens (pratique du rétro-lien), publicité dans les réseaux ou par mail, recherche de référencement par les moteurs de recherche. En conséquence l'édition d'un blog suppose un travail constant qui, pour le bibliothécaire, prend le pas, ou entre en concurrence, avec d'autres tâches tout aussi indispensables. La régularité de l'édition est un élément essentiel à la survie du blog. Un blog délaissé durant quelques semaines, perd irrémédiablement son public.

La pratique du "blog institutionnel" répond à une logique différente du blog personnel dont la motivation est souvent d'ordre psychologique (auto-représentation de soi, valorisation narcissique, ou expression idéologique) ou sociétal (expression d'un engagement socio-politique ou partage d'un hobby)

Pour résumer, nous pouvons déceler quatre motivations essentielles : l'auto-affirmation de soi, la communication d'opinion ou d'une passion personnelle, la création artistique, enfin des motivations économiques, ou socio-économiques : par exemple le positionnement sur le marché du travail, la promotion d'un service, d'un produit, ou la valorisation d'une institution dans lequel on travaille.

Plutôt que d'opposer le blog personnel (narcissique, idéologique, hobbyiste, artistique) au blog institutionnel ou professionnel (sous tendu par des intérêts économiques et utilitaires, répondant à une logique communicationnelle visant un public cible), il serait plus judicieux de chercher les points de convergence et d'associer les deux aspects.

En parcourant les blogs de bibliothèques on peut relever divers usages/fonctions du blog
  • visibilité institutionnelle
  • mise en valeur des collections et services
  • interactivité avec les usagers
  • élargissement du public
  • créativité culturelle

Un schéma permet de dresser une sorte de typologie des blogs de bibliothèques. Le blog s'inscrit sur une double axe selon le centre d'intérêt et le public privilégié: l'axe institution - media détermine l'objet dominant du blog, selon qu'il décrit ou met en valeur l'institution (et ses services) ou les médias qu'elle propose. l'axe professionnel - personnel souligne le degré d'engagement de l'auteur selon qu'il se contente d'être le miroir de son institution, ou formule un discours personnel l'engageant vis-à-vis tant de son public que de l'institution commanditaire du blog. Enfin aux angles, se définissent les publics cibles privilégiés. Ainsi la valorisation de l'institution, la mise en avant des services qu'elle propose, vise certes le public des usagers (potentiels ou réels) mais légitimise aussi l'institution par rapport aux pouvoirs organisateurs et dispensateurs de subsides. 
 
La valorisation des collections, des médias mis à disposition du public, sert essentiellement les usagers de la bibliothèque. Dans des démarches plus personnelles et engagées, le bibliothécaire peut sortir de sa neutralité professionnelle pour se faire critique - esthétique ou idéologique - des oeuvres proposées. De même lorsqu'il met en évidence sa pratique professionnelle, il s'adresse aussi à ses pairs. Dans d'autres cas, l'engagement personnel confine à la créativité artistique ou philosophique, le blog devient le support, ou le prétexte, d'une réflexion ou d'une production littéraire qui, s'il parait gratuite, contribue néanmoins à la visibilité et à la légitimité de l'institution qui le produit, en tant qu'acteur dans le champ culturel

La pratique du blog en bibliothèque public soulève trois problématiques :

1. la première est celle de l'investissement nécessaire, sur le plan technique, sur le plan intellectuel et sur le plan communicationnel, qui impliquent un coût en termes de temps de travail et de ressources humaines.

2. La seconde sont les implications déontologiques. Dans un cadre professionnel, le blogging présuppose un mandat institutionnel : le blogueur ne parle pas en son nom propre et engage l'entreprise ou l'institution qu'il l'emploie. Un devoir de réserve doit être respecté et il est souvent nécessaire de bien préciser – avec l'employeur – la marge de manoeuvre dont dispose le blogueur et son degré de liberté d'expression. De plus, comme médiateur culturel, le bibliothécaire se doit de respecter la déontologie propre à sa profession
Il s'inscrit aussi dans un cadre légal : le blogueur est considéré comme éditeur responsable, y compris en ce qui concerne les commentaires déposés par les internautes. Il doit donc être attentif au respect du code de la propriété intellectuelle, tant dans le but de préserver ses droits comme auteur, que de respecter ceux des tiers.
Cela implique une attention dans la gestion des rétroliens et des commentaires et ne pas hésiter à « modérer », voire censurer, les envois illicites de par leur contenu (diffamatoire, haineux, racistes etc.. )
Un autre aspect de l'éthique de la communication est l'exigence de rigueur intellectuelle, dans la vérification et citation des sources d'information – l'internet est le lieu de toutes les rumeurs infondées – et dans l'objectivité des comptes rendus des activités, et si engagement il y a, ce qui se justifie pleinement en critique artistique, il doit être explicite.

3. la dernière problématique pose la question de la rentabilité, en mettant face à face les coûts (économiques et humains) et les avantages escomptés de l'ouverture d'un blog. 
 
En conclusion on peut dire que la création d'un blog relève d'une décision stratégique, mettant en jeu, à terme, l'image de l'institution qui la crée et le développement de ses activités

Patrice Deramaix

quelques liens et ressources concernant le blog

wikipedia – blog : http://fr.wikipedia.org/wiki/Blog
biblioblog : liste de blogs de bibliothécaires et documentalistes francophones - http://www.bibliopedia.fr/index.php/Biblioblogs
Comment lancer et faire fonctionner un blog de bibliothèque ? Quelques pistes concrètes à partir de l’exemple du Buboblog, par Helly Perrine : http://mediationdoc.enssib.fr/lire-en-ligne/sommaire/iii-se-former-et-accompagner-les-equipes/comment-lancer-et-faire-fonctionner-un-blog-de-bibliotheque-quel
Bibliosession : les paradoxes des blogs de bibliothèques : http://www.bibliobsession.net/2009/03/05/les-paradoxes-des-blogs-de-bibliotheques/

vendredi 28 mars 2014

un Apéro numérique au PHARE

Le PILEn (Partenariat interprofessionnel du livre et de l’édition numérique) et Bela, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles organisent régulièrement des Apéros numériques qui rassemblent, autour d'un buffet convivial, des personnes concernées à divers titres par l'édition numérique et son impact sur la vie culturelle et sociale. A cet occasion, des auteurs et des conférenciers sont invités à ces événements. 

En décembre 2012, le PHARE avait accueilli ces "apéros" autour du thème de l'auto-édition. L'événement fut un succès et se répète ce vendredi 28 mars avec la cinquième édition des Apéros numériques avec cette question "Quelles communautés de lecteurs et quels sont les nouveaux prescripteurs à l’ère numérique dans le monde du livre actuel ?" 

voici la présentation de cette rencontre qui a lieu le 28 mars 2014 à 19 h au PHARE :

Depuis quelques temps, sur le net, ont émergé des plateformes qui rassemblent des lecteurs, des auteurs, des éditeurs, des bibliothécaires et d’autres amateurs et professionnels du livre et de l’édition. On y donne son avis, on recommande, on organise des événements, des actions promotionnelles autour du livre. A côté de ça, la fonction de prescripteur en matière de livre se déplace. Les lignes de forces bougent. Le secteur de la presse écrite ou télévisuelle n’’est plus le seul référent en la matière. Les réseaux sociaux sont mis à partie, des « cercles » d’amateurs (au sens noble du terme) se développent. Comment fonctionnent-ils ? Quels sont leurs objectifs ? Quel impact ont-ils sur la chaîne du livre ? Pour répondre à ces questions et d’autres, Bela, en collaboration avec le Pilen, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, recevra Louis Wiart, qui prépare une thèse sur les réseaux socionumériques de lecteurs et la prescription littéraire sur Internet, Pierre Krause de Babelio,  ainsi qu’Emmanuel Requette, libraire de Ptyx. et Patrice Deramaix de la bibliothèque-médiathèque le PHARE (Uccle)

Dans la continuité de cet événement, le PILEn organise une formation spécifique, d'une journée, le 4 avril, consacré aux « Réseaux sociaux de lecteurs : acteurs, stratégies, nouveaux usages et opportunités pour les professionnels du livre ». L'objectif de cette formation est d'identifier les nouveaux acteurs constituant, au sein de la toile, des réseaux sociaux autour de livre et de la lecture. Est-ce seulement une forme nouvelle des cercles de lecture ? et quels en sont les pratiques, et présentent-ils une opportunité pour les professionnels du livre ?

Quand ? Vendredi 4 avril, de 09h30 à 16h45 (accueil café dès 09h, pause déjeuner entre 12h45 et 13h30)
Où ? Maison des Auteurs, rue du Prince Royal 87, 1050 Ixelles (métro Louise, arrêt de tram Stéphanie)
Combien ? Cette formation est gratuite. La présence durant toute la journée est obligatoire
.
présentation de la formation, par le PILEn




La restructuration de l’espace documentaire en section jeunesse.

Une des principales tâches qui m’a été confiée lors de mon engagement à la Bibliothèque Le Phare, était celle qui consistait à restructurer le fonds documentaire de la section jeunesse.

Une mission très intéressante du point de vue professionnel étant donné qu’elle améliore considérablement la qualité du service proposé.

En effet, les éléments essentiels de cette restructuration consistaient à :
  • retirer du prêt en libre accès les ouvrages inusités ou devenus obsolètes.
  • faire l’acquisition de documents récents afin de remplacer ceux désormais placés en réserve.
  • simplifier les cotes de rangement des étiquettes apposées au dos des livres.
  • améliorer la signalétique des rayonnages.
Ces modifications visent à rafraichir les rayonnages tant du point de vue visuel et esthétique que du point de vue de la pertinence des contenus. La simplification des cotes, quant à elle, permet d’améliorer le niveau d’autonomie des lecteurs. Celle-ci est amplifiée par la présence d’une signalétique appropriée qui facilite l’accès aux documents.

Le travail de restructuration est encore en cours à l’heure actuelle mais l’on peut déjà constater une nette augmentation du nombre d’emprunts des ouvrages documentaires. Les bibliothécaires sont de moins en moins sollicités pour aiguiller les lecteurs vers la place des ouvrages dans les rayons mais n’en restent pas moins disponibles pour d’autres renseignements.

Le but de la démarche n’était certes pas de réduire la tâche du bibliothécaire présent au comptoir de prêt mais bien d’augmenter l’autonomie du lecteur en facilitant se démarche de recherche.

Car comme tout le monde le sait, un lecteur qui trouve ce qu’il cherche par lui-même, se sent chez lui. Il s’accapare les lieux et se sent bien. Et ça, c’est notre mission, notre métier, notre bonheur.

Gaël

vendredi 21 mars 2014

"le sac de farine" : choisir sa vie


Le festival pour l'interculturalité et contre le racisme "à Films ouvert" fut l'occasion pour nous de présenter le film "Le sac de farine" en présence de la réalisatrice Kadija Leclere.

Kadija Leclere (réalisatrice) et Daniel Bonvoisin (Media Animation asbl), au PHARE - 20 mars 2014


Sarah; 8 ans, vit dans un foyer d'accueil catholique à Alsemberg. Elle s'interroge, avec angoisse, sur ses origines. Sans prévenir, son père biologique qu'elle n'a jamais vu, se présente pour l'emmener en week-end à Paris, mais c'est au Maroc que l'enfant se réveille. Depuis ce moment, elle devra, jour après jour, s'adapter à cet environnement inconnu pour elle et tisser, avec la famille de son père, de nouveau liens affectifs. C'est en un monde de femme qu'elle grandit, avec la volonté farouche de rester libre et de défier les conventions sociales rigoristes au nom d'un amour librement partagé. 

Parfaitement interprété, soigneusement mis en scène, le film aborde par touches sensibles la complexité de l'intégration culturelle. On se situe hors de tout manichéisme : le père n'abandonne pas l'enfant, mais émigré en Belgique, il confie Sarah - dont la mère, devenue folle, vit recluse dans le village - à sa famille.En passant de l'adolescence à l'âge adulte, Sarah découvre l'amour à travers un jeune étudiant, engagé dans les révoltes qui eurent lieu au Maroc dans les années 80. Dans ce contexte troublé, la famille doit faire face à la misère, et Sarah devra lutter pour conquérir un véritable statut social, qu'elle acquerra dès lors qu'elle pourra apporter à sa famille d'accueil le sac de farine fruit de la vente des tricots qu'elle a réalisé durant sa scolarité marocaine.

On trouve ici tout la finesse du regard porté par la cinéaste. Enfant, elle devra renoncer aux cours de géographie ou d'histoire, car on lui impose, comme on impose à toutes les fillettes, les classes de tricot ou de couture. Mais ce qui peut sembler la marque de l'aliénation sexiste sera par la suite l'instrument de son émancipation puisque elle agira - adulte - en femme d'affaire, négociant âprement les matières première et les pulls qu'elle vend - contribuant à la survie de sa famille et en dynamisant l'économie locale. 

Outre la question des différences culturelles, des contradictions entre la tradition rurale et la modernité, et du rôle social dévolu aux femmes, le film interroge lucidement la notion de liberté et de destin. Sarah, tout en subissant son sort (le déracinement), reste libre, elle choisit sa voie oscillant entre détermination et liberté dans une tension constante entre la nostalgie des origines (quête impossible d'une identité originaire) et la conquête d'espace nouveau.

bande annonce du film (en HD sur vimeo com)


vendredi 14 mars 2014

parcours : un regard sur la présence marocaine à Bruxelles

2014 est l'année de la commémoration des 50 ans d'accords bilatéraux entre la Belgique et le Maroc réglementant le recrutement de main d'oeuvre marocaine en Belgique. Les événements qui auront lieu autour de cette date anniversaire feront de ce moment une grande fête. Mais nous savons que ces accords qui avaient avant tout des buts économiques n'ont pas été qu'une grande réussite. La plupart de ces hommes , de ces femmes y ont laissé beaucoup.

Le parcours des immigrés au coeur de la région Bruxelles-Capitale est un parcours qui s'inscrit à travers une mémoire : celle des lieux, des chemins, des quartiers, où les rencontres entre les premiers immigrés des années 50 et les habitants déjà installés se sont construites. 

50 ans plus tard, vingt jeunes femmes âgées de 17 à 31 ans, accompagnées par Rino Noviello, photographe, et par les artistes de la Maison du Conte réalisent un nouveau parcours das la ville et une surprenante collecte d'images sous l'angle des origines multiples et du féminin. 

Cela donne une exposition originale et percutante, mêlant portraits et paysages urbains, prestations artistiques et diffusion sonore.









L'exposition photographique a lieu au PHARE du 17 au 31 mars 2014. Elle est librement accessible durant les heures d'ouverture de la bibliothèque.

Le Samedi 20 mars, à 15 h : aura lieu le spectacle et ateliers : "parcours en parole", avec Osvaldo Hernandez et Corinne Pire.

Rino Noviello est diplômé en photographie, en vidéo et publicité, et fondateur de l'agence picturimage, Rino Noviello est engagé dans une démarche artistique plasticienne depuis 1996. Site web de Rino Noviello

 




mercredi 12 mars 2014

MuntPunt : la bibliothèque innovante de la communauté flamande

un nouvel espace de culture




La bibliothèque flamande, Muntpunt, située place de la Monnaie et rénovée depuis septembre dernier, représente une belle réalisation architecturale contemporaine : l’association harmonieuse de trois bâtiments en un. Les portes franchies, l’espace est étonnant : dégagé, lumineux par les grandes baies vitrées. L’accueil est multilingue et souriant. Les informations sur les événements néerlandophones et touristiques du moment sont à disposition, librement. 




La bibliothèque compte sept étages, chacun affublé d’une couleur éclatante : lectures, documentations, médiathèque, espaces enfants et ado, espace numérique, tables d’étude, centre culturel et de réunions, ludothèque ...





Tout en étant ultra informatisée et robotisée, une solide équipe d’une petite centaine d’employés tient les rênes de ce pôle culturel si bien situé en plein centre de Bruxelles. On s’y arrête pour lire les nouvelles du jour mais on y reste aussi un long moment tant les tentations intellectuelles ou musicales sont présentes. Pour terminer la visite ; on se laisserait bien tenter par une autre pause au bar & snack décoré tendance. A découvrir sans gêne de la langue car elle ne fait en aucun cas obstacle à la culture.
 





les conditions de prêt

Pour pouvoir emprunter un média, le lecteur doit payer un abonnement à la bibliothèque. Celui-ci s'élève à 10 euro et permet d'emprunter autant de média que souhaité sur l'année à raison de 10 média maximum à la fois. Cet abonnement vous donne également un accès à l'espace informatique, Internet et Wifi, 2h par jour.

Si vous ne désirez pas emprunter mais uniquement profiter d'Internet et de l'espace informatique, deux options s'offre à vous :

  • Vous pouvez prendre un abonnement annuel pour Internet. Ce dernier coûte (5 € par an).
  • Vous payez à la consommation (2 € par heure et max 2 h par jour).

Tout comme notre bibliothèque vous le propose, il est possible de réserver des documents et/ou de demander un prêt inter-bibliothèque, tant entre bibliothèques néerlandophones qu'avec les bibliothèques francophones. Cependant, ce service est payant (2 € par livre réservé/commandé).

site web de Muntpunt

Le prêt numérique

Souvent, on parle des livres, mais d'autres médias sont "empruntables" : des journaux et revues, des formations, de la musique,… Au niveau des livres, les éditeurs produisent de plus en plus de livres numériques. 62,5 % des éditeurs se sont lancés dans l'offre ebook.

En Belgique francophone, seule, Liège (http://www.provincedeliege.be/fr/chiroux/numerique) offre ce type de services : des liseuses électroniques, des livres en ligne ou "en streaming" (http://bibliovox.com), des livres électroniques, l'accès à des bases de données et des revues en ligne.

Pour les liseuses, le prêt est gratuit et elles sont pré-chargées de plus de 250 livres électroniques libres de droits ( certains sites les proposent en ligne : http://www.litteratureaudio.com ). Elles sont aussi compatibles avec Numilog, leur plateforme de prêt de livres numériques. Les modèles proposés sont des Sony Reader.

Pour emprunter une liseuse gratuitement, il suffit de posséder une carte de lecteur et sa carte d'identité. Selon une étude américaine (http://www.actualitte.com vérifiée à Liège), ce sont plus dans les grandes agglomérations que dans les régions plus rurales, que les liseuses sont le plus empruntées.
[ce 11 mars, sur 20 liseuses, 5 en rayon et une perdue ; les autres en prêts]

Certaines bibliothèques en France offre la lecture de la liseuse sur place : par exemple: Rennes



En ce qui concerne les nouveautés, la bibliothèque Chiroux met à disposition un service de prêt de livres numériques accessible par Internet, 7j/7, 24h/24 grâce au catalogue Numilog.
Avec la carte de lecteur en salle de consultation et une première inscription sur la plateforme de la bibliothèque, on peut télécharger gratuitement des livres numériques ou audio pour une durée de 30 jours. En fait, les bibliothèques achètent des licences aux éditeurs. Ces licences sont "chronodégradables", c'est-à-dire que l'accès ne durent que le temps de la lecture des livres, soit successivement, soit simultanément. Une nouveauté est achetée en 40 licences (par exemple), soit 40 lecteurs les lisent simultanément, soit successivement. C'est la bibliothèque qui décide.

Le prêt numérique correspond à une certaine demande : "(…)le prêt en ligne à distance a signifié plus de gens et plus de visites en bibliothèques physiques, pas moins. Les gens veulent accéder aux bibliothèques d'une manière qui convient à leur style de vie ", expliquait Janene Cox, président de la Society f Chief Librarians en mai 2013.